L’équipe de France a lutté jusqu’au bout, mais s’est inclinée 2 à 0 face à l’Espagne lors du match pour la troisième place ce samedi 16 août. Malgré cette défaite, les Bleus terminent à une remarquable quatrième place, un classement qu’ils n’avaient plus atteint en Coupe d’Europe depuis 1970.
Un premier quart-temps équilibré
Le match a commencé sur un rythme soutenu, avec une équipe de France qui a mis la pression d’entrée de jeu, se créant une grosse occasion face au gardien espagnol Luiz Calzado. De l’autre côté, la défense française, menée par son duo central, a réussi à bloquer toutes les tentatives espagnoles. Un véritable « jeu de dupes » s’est installé sur les côtés, avec des gardiens de chaque équipe réalisant des arrêts cruciaux. Corentin Saunier, qui semble avoir pris les rênes de l’équipe de France lors de cette Coupe d’Europe, a été particulièrement décisif, réalisant une dizaine d’arrêts importants tout au long du match, dont un sur un penalty-corner espagnol.
Une montée en puissance espagnole
La pression espagnole s’est intensifiée dans le deuxième quart-temps, et les Bleus ont commencé à subir. Plusieurs tirs ont été concédés, tandis que les Espagnols appliquaient un pressing haut dès la perte de balle. La tension est montée d’un cran, avec des cartons verts distribués à Timothé Clément (24e minute) et Malo Martinache (29e minute) pour une obstruction qui a freiné le développement du jeu adverse.
La mi-temps : un tournant ?
Dès le retour des vestiaires, l’Espagne a trouvé la faille. Marc Recasens a ouvert le score sur un magnifique tir revers à la 32e minute. Loin de se désunir, l’équipe de France a immédiatement sonné l’offensive pour tenter de revenir au score.
Le quatrième quart-temps a été le théâtre d’une intensité croissante. L’Espagne a cru avoir fait le break sur une déviation, mais le but a été refusé après l’arbitrage vidéo pour une faute de « back stick ». À 9 minutes de la fin, la France s’est retrouvée à 10 après un carton vert pour Brieux Delamazure.
Malgré tout, l’entraîneur John John Dohmen a tenté le tout pour le tout en adoptant une stratégie plus offensive à 5 minutes du terme, ce qui a obligé les Espagnols à se replier dans leur zone. Cependant, c’est l’Espagne qui a enfoncé le clou par l’intermédiaire de Nicolas Alvarez. L’entraîneur français a alors retiré son gardien pour les trois dernières minutes, mais cela n’a pas suffi.
La France s’incline donc sur le score final de 2 à 0. Malgré la déception de ne pas avoir décroché la troisième place, les Bleus peuvent être fiers de leur parcours. Cette quatrième place marque un jalon important pour le hockey français, témoignant des progrès réalisés et ouvrant des perspectives pour les qualifications à la Coupe du Monde de 2026.