Le Royal Léopold Club s’est qualifié sans difficulté pour le KO8 de l’Euro Hockey League (EHL) en écrasant l’équipe autrichienne du HC Wien sur le score de 12 à 1. Si l’exploit a été marqué par le record historique de Tom Boon, la performance n’en a pas moins été portée par les talents français, avec une démonstration offensive signée Gaspard Baumgarten et la présence de Jean-Baptiste Forgues.
Gaspard Baumgarten, un artilleur tricolore
Le Français Gaspard Baumgarten a été l’un des grands artisans de ce succès, s’illustrant comme le deuxième meilleur buteur de la rencontre avec trois réalisations. Le joueur s’est d’abord illustré avant la mi-temps avec un « magnifique tir » qui a étendu l’avantage du Léopold. Il est ensuite revenu en force après le troisième quart-temps, pourtant resté stérile, pour inscrire deux nouveaux buts, prouvant la vitalité de l’attaque française au sein de l’équipe belge. À ses côtés, son compatriote Jean-Baptiste Forgues a également contribué à la performance de ce collectif offensif.
Un exploit historique
Bien que l’accent soit mis sur les Français, cette rencontre restera dans les annales de l’EHL grâce à la performance du Belge Tom Boon. L’attaquant star a inscrit six buts au total, s’emparant ainsi de la deuxième place du classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la compétition avec 37 réalisations. Sa démonstration a commencé dès la 58e seconde avec la conversion d’un coup de pénalité, suivi d’un second but sur un bel échange avec Tanguy Zimmer. Il a ensuite ajouté deux drag-flicks sur penalty corner, portant le score à 4-0 en seulement 18 minutes, plaçant le Léopold sur une trajectoire de victoire dès le début.
Le Léopold a continué son assaut pour atteindre un avantage de six buts à la mi-temps, grâce aux contributions de Baumgarten et de José Basterra. Après un troisième quart-temps sans but, le club s’est remis en action avec le troisième penalty de Boon, encadré par les deux autres réussites de Baumgarten. Le match s’est conclu avec de derniers buts de Basterra, Boon et Alejandro Alonso, assurant un score final sans appel de 12 à 1, même si la plus grande ovation est venue du public de Vienne lorsque Franz Lindengrün a réussi à sauver l’honneur de son équipe.