
Face à un manque d’officiels, la Ligue des Hauts-de-France prend les devants et investit dans la formation de jeunes arbitres. Une initiative pour assurer la pérennité et la qualité des compétitions régionales et nationales.
La Ligue des Hauts-de-France de hockey sur gazon est en pleine campagne de recrutement. Non pas pour dénicher de nouveaux talents sur les terrains, mais pour s’assurer qu’il y aura toujours quelqu’un pour donner le coup d’envoi. Avec l’organisation de sessions de formation dédiées aux jeunes arbitres, la Ligue s’attaque directement à un problème qui touche l’ensemble des sports collectifs : la pénurie d’officiels.
Un programme structuré
Le programme est conçu pour être à la fois rigoureux et accessible. Il se décompose en trois modules de formation, chacun proposé en deux sessions, pour permettre à un maximum de jeunes de participer. Ces modules couvrent les bases et les subtilités de l’arbitrage. Ces modules ont été réalisés par Thomas Dumont, arbitre fédéral dans le championnat français, aux côtés de Ludovic Delille, président de la Commission Régionale des Juges et Arbitres
La formation se conclut par un quatrième module qui sert d’évaluation finale pour le passage en deuxième année. Les aspirants arbitres doivent y réussir un QCM théorique ainsi qu’un beep test, une épreuve physique.
Un besoin d’arbitres
Cette initiative répond à un double enjeu. D’une part, elle permet aux clubs de la région de répondre à leurs obligations en matière d’arbitrage, notamment en désignant des officiels pour les matchs de Nationale 1. D’autre part, elle vise à créer un vivier de jeunes talents qui pourront, à terme, progresser vers le niveau fédéral.
Ludovic Delille, président de la Commission Régionale des Juges et Arbitres, insiste sur le crédit de cette démarche : « L’importance de cette formation, c’est de répondre aux obligations des clubs. Ça permet de former des arbitres pour la Nationale 1 pour les ligues qui doivent désigner des arbitres en espérant que certains deviennent des arbitres fédéraux. »
Cette démarche montre que la Ligue des Hauts-de-France a bien compris qu’un match ne se gagne pas seulement sur le terrain, mais aussi grâce à la qualité de ses officiels.